Specchio Gioco
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Diane Jenkins

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Diane Jenkins
Lumière sur Diane Jenkins
Veilleur aux crocs et griffes acérées (le fouet se réserve aux bons garçons)
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Date d'inscription : 09/09/2008


Diane Jenkins Vide
MessageSujet: Diane Jenkins Diane Jenkins Icon_minitimeJeu 11 Sep - 23:25

    Etre conviée à un héritage, faire partie des élus, je n'ai pas reçu d'invitation aussi stupide mais intrigante depuis longtemps, et si ce n'est pas la course à l'héritage qui m'intéresse, ce sera autre chose. Quand on est publicitaire on sait très vite que ce genre d'âneries ne sont que des fadaises de plus pour faire vendre un produit mais ce jour là j'ai eu l'impression qu'il y avait quelque chose de différent, de presque réel, juste une intuition en fait, juste une de plus. La nouvelle est tombée lors d'une de ces journées de boulot interminables, une de celle qui ne vous laisse pas le loisir d'imaginer l'existence de la vie privée, vous savez ces journées où si l'on entend le mot "famille" on cherche longuement la signification de ce mot dans sa petite tête sauf si une campagne de pub en porte le titre ou l'idée, mais le concept lui-même devient abstrait. J'aurai peut-être dut arrêter ce boulot qui me tue mais je l'aime surement un peu trop. Bref, ce n'est pas cette partie qui doit offrir le contexte de cette petite fable! C'est donc après ce coup de fil étrange m'annonçant ma sélection vivement retenue certainement grâce à quelques pressions que j'ai pu réaliser à 23h, une fois de retour chez moi que cette histoire stupide était bien réelle. Il m'a suffit d'un coup d'oeil aux infos en allumant la télé à peine rentrée, d'un courrier à l'enveloppe suffisante pour contenir assez d'informations. Je ne sais plus exactement quelle a été ma réaction mais la fatigue aidant et affalée sur ce beau canapé en cuir, mon seul compagnon durant quelques nuits devant la télé, j'ai finit par ouvrir cette stupide enveloppe une bonne heure après mon arrivée sans pour autant prendre le temps de manger. Le papier au parfum agréable, l'ouverture délicate presque déchirée par ma main lasse, le spectacle aurait put facilement présager la suite des événement, un peu d'hypnose. Et quoi? J'ai lu sans vraiment comprendre les instructions et je me suis simplement endormie devant la voix redondante du présentateur de CNN "Il est prouvé qu'actuellement les américains sont de plus en plus sujets aux stress dut à leur travail".
    Je ne sais plus si j'ai rêvé ce soir là, je n'ai jamais la mémoire de ce genre de choses ou peut-être quelques secondes après mon réveil mais rien de plus mais en tout cas, quand ce réveil a sonné j'ai prit conscience qu'il me fallait au plus vite sauter dans un avion pour prendre part à cette aventure, ma société se passerait bien de moi quelques temps, alors je l'ai fait, j'ai fourré ces vêtements dans ma valise, mes paires de chaussures, prit mes clefs et je n'ai plus tardé à appeler vivement un taxi pour finir à l'aéroport. L'avion devait être en pleine connexion avec moi, à peine arrivée et voilà que je pouvais déjà prendre le premier vol pour me retrouver en soirée près de cet hôtel. Tout prévu peut-être pas mais je n'ai pas pu m'empêcher d'étouffer un petit soupir de soulagement et me reposer encore et encore.
    L'avion n'a été que l'abri temporaire de mon repos et l'arrivée elle, je crois que je n'ai même pas fait attention au chemin emprunté, plus du tout, tout ce que je sais c'est que maintenant je me retrouve devant cette bâtisse qui me renvoie un quelque chose que je n'aime pas et me fascine pourtant, alors qu'importe, j'y suis après tout non? Il ne me reste plus qu'à me fondre dans la masse mais chaque détail de cet hôtel m'intrigue et me fascine, je ne cesse pas d'en décrypter chaque pièce, chaque chose, je dois être trop curieuse ou trop fatiguée! Qu'importe, je pourrai au moins prendre enfin un peu de repos, appelons ça une cure de jeunesse, ça m'évite la drogue puis la cure de désintox comme la majorité de mes concurrents ou de mes employés.

    Je dois avouer un détail, je n'ai jamais compris quelle ambition, quelle règle pouvait bien mener ma vie de la sorte, quelle vie pouvait m'obliger à me trouver en face de cette sinistre demeure pour jouer au petit jeu de l'héritière présumée. Après tout n'y avait-il pas plus pathétique pour moi? Un besoin réel de tout cet argent? Certainement pas mais il faut bien parfois saisir les opportunités qui s'offrent à vous pour réaliser de nombreuses choses. Comment moi, Diane Jenkins, fille venue d'on ne sait où et riche directrice d'une agence de pub à 29ans, avait put me retrouver dans cette situation? La question restait entière et à dire vrai j'ignore encore ce qui m'a poussé jusqu'ici, peut-être la couleur des billets ou leur odeur? Après tout, soit, j'y suis autant y rester non? C'est en me repassant cette matinée et ce début de journée trop routinier que je commence enfin à saisir l'importance de ma venue, c'est là entre les moulures du cadre de la porte que la vérité me saute finalement aux yeux: la routine. N'était-ce pas la routine qui, perpétuellement, avait tenté de gâcher ma vie? Il fallait bien voir la vie en face, à mon âge je n'ai encore tenu un an dans un appartement, un an sur un seul projet, un an sur rien au final! Et je crois que l'année commençait à en venir à son terme! Et puis j'ai eu un brin de chance, j'ai été sélectionné pour je ne sais quelle raison, un brin brillante peut-être du moins je l'espère et voilà que ce lieu plutôt étonnant m'a fait face, que j'ai commencé à me sentir dans l'obligation de partager cette expérience, après tout la vie est trop courte et je préfère m'habituer à une autre nouveauté qui promet d'être sommes toute amusante! Alors la vie dans un hôtel à jouer à une belle petite course à l'héritage pourquoi pas? Au minimum j'aurai changé une partie de ma vie. Oh oui cette idée me plait, une chambre, une vie, des interdits et... Hum une minute, des interdits? Certainement pas! Après tout par le passé les interdits je les ai toujours brisé, j'avais beau être originaire d'une famille d'immigrés espagnols, j'ai brisé ces préjugés stupides qui faisaient encore de moi une pauvre fille sans intérêt et j'ai tout obtenu! Tout! Gloire, richesse, et presque tout en réalité, mais la question n'est pas là, les interdits ne sont que des freins à briser, à oublier, ce genre de choses que l'on dépasse et que l'on prend soudainement de vitesse. Briser les interdits c'est un truc grisant après tout, quelque chose d'étonnant alors pourquoi encore et toujours les remettre sur le tapis?

    C'est, je crois, après avoir trouvé ma chambre vide et dépose ma valise certes moins embarrassante que celle de la majorité de ces dames que j'ai compris qu'il y avait aussi des interdictions dans ce genre de lieu, des choses stupides, un règlement intérieur comme dans une pension de jeune fille, le genre de lieu qui au final entraine surtout à transgresser les règles. Mais je ne vais pas m'en formaliser, mieux vaut souffler après cette route depuis New-York, j'ai le droit non de prendre un peu de plaisir après tout, était-ce déjà transgresser un point que de vouloir s'assoupir ne serait-ce que quelques minutes? Non, non, mon esprit me l'a soufflé et je promets que je reste honnête c'est certainement ce sursaut de joie qui me permet de m'écrouler sur ce lit moelleux pour apprécier le contact des draps et le léger grincement du matelas sous mon poids: de toute évidence si ici la moindre personne se voit tentée par un brin de luxure, alors elle sera vite découverte! Encore un sourire, décidemment moi qui souris si peu je viens de réaliser ma dose pour le mois voir l'année entière mais peu importe, ça je ne me l'interdit pas et ce règlement non plus. Ce vieil homme aurait-il donc été catholique pour instaurer ce genre d'idées dignes de la Bible? J'ai comme un doute mais de toute évidence ce vieil idiot appréciait trop sa fortune pour l'offrir aux pauvres! Non... Mais je crois que c'est ce second point qui me sort par un sursaut du sommeil réparateur qui tente déjà de me posséder en allégeant peu à peu mes jambes si lourdes pour transférer ce poids à mes pauvres paupières qui peinent à reprendre le dessus. La boite de je ne sais quoi... C'est comment déjà? Non sérieusement de quoi parle-t-on? Cette chose commence à m'intriguer un peu trop et je dois savoir, une boite? Encore un truc pour attirer la curiosité... C'est ce que je tente encore de me dire après m'être relevée brusquement: Diane tu possède un tempérament de tigresse, de chasseuse mais bon sang reposes toi! Mon instinct ne doit pas avoir si tord que ça après tout mais la curiosité est bien le seul défaut qui me possède jusqu'à présent et il prend à merveille le dessus sur tout le reste. S'il m'était possible de le personnifier je l'imaginerai alors narguer longuement par un large sourire ses camarades "logique", "raison" et "instinct". Mais ce petit jeu ne m'amuse pas, personnifier ce genre de choses non je ne suis plus une gamine et je ne tourne pas une pub! Bon sang je dois me lever, c'est une obligation désormais à laquelle j'obéis avec la désagréable sensation d'être impuissante. Je me retrouve donc nez à nez avec ce mot stupide, cette boîte de Bottichelli dont, au final, j'ignore presque tout. Tourner les pages de ce carnet comme on tourne les pages d'une vie, c'est cette phrase qui me semble la plus adéquate afin d'expliquer alors cette sensation emmenant à chaque instant. Une page tournée, un moment de vie dans les rues de San Francisco avec quelques gosses malpolis, les rires éclatants et la vie si facile, une autre page qui se tourne et voilà que le souvenir revient des rues encore mais des bancs qui ne servent qu'à un court sommeil entre un énième job de nuit et la faculté de communication, une autre page et... et la vérité éclate quand la boite prend forme sous mes pauvres yeux océans. C'est elle et voilà qu'elle reflète pour moi l'explosion de ma carrière, mon ascension au plus haut niveau, mon agence de pub, ma vie d'impératrice en quelque sorte, c'est en regardant cette photo que je me sens si... moi, celle qui ne se dévoile pas, celle qui se préserve, j'ai peut-être plus en commun avec cette boite qu'on ne pourrait le penser et sa facture, cette photo, elle m'attire inlassablement et semble chanter un appel divin. Je ne peux pas résister et pour la peine je tente plutôt de me concentrer sur autre chose, je préfère laisser tourner dans ma tête cette histoire de sordide péché, "ton" péché, en ai-je bien un au final qui m'est propre? J'ai beau tourner et retourner chaque péché je ne vois pas, je les détaille succinctement mais rien ne vient, rien...
    L'envie? Qu'ai je donc à envier quand je me suis donnée la possibilité de tout posséder? Après tout depuis des années la puissance est mienne sans que ce péché me ronge, qui pourrais-je envier? Je vis la vie que je désire et que je mérite! La colère? Ai-je un jour été furieuse contre la vie et ses injustices? Certainement lorsque le froid me mordait encore les pieds mais à l'heure actuelle ce n'est plus le cas, la colère ne sert pas à améliorer les choses et j'en suis consciente. La gourmandise? Je ne suis désireuse que de quelques douceurs de temps à autre mais pas au point d'avoir un péché comme celui-ci, ma seule gourmandise serait peut-être le gout de la victoire au bord de mes lèvres. L'avarice? Comment l'être, après tout ce que je possède n'appartient pas qu'à moi, donné sans recevoir est l'un des plus beaux cadeaux que l'on puisse parfois s'offrir. L'orgueil? Certainement un peu, mais quand la réussite est au rendez-vous il est naturel de s'aimer! Alors je serai peut-être un peu orgueilleuse ou... La luxure, comment oublier ce malheureux péché qui, au final, doit être le mien tant j'aime la caresse des corps, les souffles chauds et le bonheur d'observer à chaque instant une nouvelle proie et la naissance d'un nouveau désir. A dire vrai je crois que c'est ce dernier, toujours différent, qui attire ma curiosité, qui m'attire un peu plus vers le gouffre sans fond qu'il créé dans ma vie. Oublions la paresse ou d'autres péchés, serais-je donc moi aussi l'une de ces étoiles dorées qui filent trop vite pour se blesser sur des révélations trop ardentes? Triste constat, je ne suis pas plus sympathique que ces nombreuses idiotes, que ces égéries éphémères, j'aurai certainement préféré n'être qu'une muse synonyme de réussite et de force mais je ne suis au final que la traduction même du fictif, du fugace. C'est sur cette triste révélation que j'ai enfin envie de me risquer à dormir mais, parait-il, une réunion étrange m'attendait encore, encore et encore comme si personne ne souhaitait donc me voir laisser l'épuisement de côté par cruauté subtile et bien avancée. Un étage, un autre... Une aile, une autre, un véritable château cet hôtel puis ce bureau, ces autres et cette femme, son discours, cette façon de se mouvoir, d'agir, impossible! Gardons donc les idées bien ancrées au plus profond de soit, ne pas laisser apparaitre la moindre angoisse, après tout à qui révéler ce qui nous inquiète quand on reste irrésistiblement seule? Réunion terminée... Dispersion... Autant ne pas tant se disperser, j'ai tendance à rester près des autres sans réellement apprécier les débuts de chaud et froid qui se déroulent entre chacun, être solitaire c'est une habitude qui ne se perd pas même à force d'essayer! Alors soit, je finis par filer aussi dans ma chambre, par entrouvrir la porte et observer cette maudite valise qui, pendant mon absence, n'a pas daigné s'ouvrir et installer tranquillement mes affaires! Damned, qu'importe, je n'ai plus le courage de pester ou de sortir je ne sais quelle sottise, je finis enfin par découvrir que mon lit encore froid n'attend que la chaleur vive de mon corps et que les draps n'espèrent plus qu'à être froissé. Je m'y installe nue, les vêtements tombés au bord du lit et le sommeil me vient vite, tellement vite, pourtant je ne rêve d'aucun homme mais je sais que demain je me souviendrai de ce rêve, ce rêve qui m'offre la vision de cette maudite boîte. Je n'ai pourtant pas envie qu'elle grise totalement mon séjour mais je sais qu'il me faudra agir autant que possible et cette idée ne me plait pas. Après tout, ici, je ne suis qu'un numéro parmi tant d'autres.

    && Pseudo: Aly
    && Âge Réel: 21ans
    && Comment avez-vous connu le forum ? Ha ha comme si j'allais révéler mes petits secrets!
    && En accord avec le texte ci-dessous, vous accepetez les terme du contrat de réservation d'une des chambres de Specchio Gioco.
    Signature : ( [i]Mon code c'est... AUTOVALIDATION![/i]
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